INTENTION

Ce projet cinématographique s’inscrit dans une volonté d’incompréhension, de doute et de libre-interprétation des spectateurs. Ces-derniers seront confrontés à une vision très personnelle du court-métrage. Ce film met à l'honneur les mouvements Expressionniste et Surréaliste, et les associer en utilisant des notions propres à chacun, telles que les expressions marquées et un maquillage prononcé de l’actrice, des jeux d’ombres, les thèmes de la folie, mais aussi du rêve, des flash-backs et des éléments invraisemblables. Les souvenirs et les hallucinations de la jeune fille s’associent dans une succession de plans déstabilisants et déroutants, autant sur le plan spatio-temporel que contextuel. En effet la situation n’est jamais expliquée, ce qui créé de l’incertitude quant au contexte spatio-temporel. La dimension de folie paranoïaque confrontée à une réalité incertaine nous plonge dans une atmosphère pesante et inquiétante : folie ou réalité ? L’interprétation est libre. Cette jeune femme que nous mettons en scène, actrice obsédée par son métier, interprète si bien ses rôles qu’elle ne sait plus qui elle est. Elle ne distingue plus ses rôles de la vie réelle, ce qui offre une réflexion sur l’identité et la peur de se perdre soi-même. En effet, qui sommes-nous lorsque notre vie se résume à jouer le rôle de quelqu’un d’autre ?